|
Afin de partager ce moment de plaisir raffiné, voici quelques
conseils pour « goûter » le vin jaune. Il est conseillé de prendre un verre
ballon ou de dégustation que vous saisissez par la base du pied entre le
pouce et l’index. Versez le vin jaune jusqu'au tiers environ. Intervient alors le premier examen : la vue. Le second examen dit olfactif se déroule en trois phases. Intervient en dernier lieu l’examen gustatif. Les régions de production du vin jaune Le vin jaune d’Arbois Le Château-Chalon Le vin jaune de l’Etoile Le vin jaune des Côtes du
Jura : Offre le plus souvent une grande
diversité d’arômes et de structure, tantôt très puissant, tantôt en finesse. Vue : la robe d’un bel
or présente des reflets bronze - argenté. Nez : puissant au
premier nez est caractérisé par sa grande finesse associant la noix à des
notes d’épices, de cacao et de curry… En
bouche : une attaque agréable révèle une belle structure qui garantit
une conservation de plusieurs décennies. Une finale ronde et harmonieuse
termine la bouche sur des arômes de noix vertes. Souvent très rond, soyeux
et charmeur dans les grands millésimes. Dégustation du millésime 1774
En juin 1992, lors d’une
présentation pour le « Gault et Millau », le docteur Millet a
offert une bouteille de « vin jaune » datant de 1774. Provenant
d’une vigne travaillée sous Louis XV, vendangée sous Louis XVI, dégustée en
juin 1992 sous la cinquième République. Les dégustateurs se sont accordés
pour dire qu’il s’agissait d’un des meilleurs vins jaunes qu’ils avaient
goûtés. Vue : jaune ambré. Nez : tout en
délicatesse, en finesse sur les arômes de fruits secs : figues et datte
sèches, raisins de Corinthe très mielés qui
rappelle étrangement le vin de paille. En bouche : attaque
agréable. Une belle matière onctueuse, veloutée, une fin de bouche avec une
légère amertume. Une persistance aromatique en symphonie d’arômes, de fruits
et de miel. Un joyau. Les
meilleurs millésimes 1893 (année du siècle)
|